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Le blaireau, un animal à réhabiliter !!

Désormais, dès que l’on parle de blaireau, ce n’est jamais en bons termes. Dans l’esprit collectif, le blaireau se rapproche davantage de l’insulte, d’un terme peu avenant. Dans tous les cas, un terme négatif.
Au milieu du XIXe siècle, les militaires se saisissent du terme pour désigner un conscrit, un novice. Avec le temps, le blaireau finit par devenir un individu naïf, insignifiant, voire ridicule.
Pourtant, ce petit mammifère ne mérite absolument pas cette considération anthropomorphique. Malgré un comportement tranquille, sans danger pour l’homme et ce qui l’entoure, le blaireau n’est certes pas listé en tant que nuisible (liste ESOD : Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts) mais son sort n’a rien à envier pour autant. Il est chassable, dès le 15 mai.
Dès lundi prochain, plusieurs départements de France vont permettre aux chasseurs de pratiquer en toute légalité ce qui reste, ni plus moins, un véritable massacre ; pelles, pioches et autres instruments de torture tout droit sortis du Moyen-âge vont être les outils d’une activité cruelle mais légale.
Des familles entières de blaireaux vont être directement extirpées de leurs terriers. En toute impunité alors que cette chasse sous terre est interdite chez la plupart de nos voisins européens. Comme toute chasse dite « traditionnelle », la vénerie sous terre fait de la résistance en France malgré son haut taux de barbarie qui fait la nique à tout entendement scientifique.
Soyons nombreux le 15 mai à dire NON à cette pratique d’un autre âge ! l’association ASPAS met à disposition en ligne des outils pour participer à cette contre-offensive.

Le 15 mai, c’est la Journée mondiale des blaireaux !  

Et bien entendu, HUMANIMO soutient ces actions !

Crédit photo France Nature Environnement (Monica Max West)