
Les années se suivent et se ressemblent à Micropolis Besançon, dont la direction est toujours aussi peu regardante sur ses « évènements ».
Les 19 et 20 avril, un énième Salon du chiot offrira à la vente de jeunes animaux, issus d’élevages toujours présentés comme rigoureux, professionnels, merveilleux en résumé !
Mais quand on vend des animaux comme des marchandises dans une foire, peut-on vraiment se vanter d’une éthique irréprochable ?
L’organisateur lui-même est un commercial, professionnel de l’organisation de salons, tout d’abord de plantes, puis de vins, puis de chiens ! Sans doute plus rentables…
L’argument d’éleveurs naisseurs français n’est pas un argument, il existe des fermes usines à chiots en France comme ailleurs.
L’argument du certificat d’engagement et de connaissance, obligatoire, n’est pas un argument ; visant à prévenir les achats impulsifs et donner un délai de 7 jours avant l’achat d’un animal, il est téléchargeable en ligne et antidatable.
L’achat impulsif est la règle, on passe, on s’arrête, on craque… et on achète ! Et pas un pull ou un bijou qu’on revendra sur vinted, un petit être vivant qui deviendra grand, qui vivra 10 ou 15 ans, demandera du temps, de l’affection et de l’argent.
Et parfois il aura des problèmes de comportement, des problèmes de santé, comme un certain nombre d’animaux achetés dans ces salons, forcément… Leur sociabilisation n’est pas exemplaire : des premiers mois passés dans le bruit et l’agitation de halls d’exposition, trimballés dans des camions de salons en salons aux 4 coins de la France.
Et les invendus, que deviennent-ils au fait ? Puisqu’il s’agit de commerce, parlons commerce. Et les « malfaçons », les animaux malades ? Quel recours ? Aucun.
Chers visiteurs et visiteuses de ces salons, s’il vous plait, n’y allez pas, n’y allez plus !
Vous êtes responsables de ce triste commerce en achetant.
Allez chercher votre compagnon chien dans un refuge, vous y trouverez plein de merveilleux animaux abandonnés après les salons, et bien moins chers.
Manifestation
Samedi 19 avril 2025 à 14 h devant Micropolis