COMMUNIQUÉ – Le 20/07/2017
Elevage d’Emagny, avis favorable partial et scandaleux du commissaire enquêteur pour l’agrandissement de 5000 à 18200 visons !
Un historique désastreux
L’élevage d’Emagny fait parler de lui en négatif depuis plus de 15 ans, entre le nombre d’animaux détenus illégalement (jusqu’à 8000) car largement supérieur au seuil de l’autorisation fixé à l’époque à 2000 spécimens (aujourd’hui 5000), des agrandissements anarchiques sans autorisation, le non traitement des effluents déversés dans la nature, le non-respect des multiples injonctions de la préfecture et pour finir en mai 2016, la condamnation à 6 mois de prison ferme pour l’éleveur.
> Historique complet consultable en ligne : bit.ly/2udyqpu
L’an dernier, la demande d’agrandissement aberrante avec des cages autour de la maison de l’éleveur a évidemment été refusée par la préfecture, prouvant le manque sévère de crédibilité de cet exploitant agricole. Malgré ce lourd passif, il réitère en 2017 et pousse le vice jusqu’à demander, cette fois-ci, l’autorisation d’exploiter 18200 visons.
Un avis favorable absurde
Lors de la phase d’enquête publique, 858 citoyens ont pu s’exprimer sur la base des pièces du dossier librement consultable sur le site internet de la préfecture. Malgré l’étude de 21 pages rédigée par le service juridique de l’association Combactive, l’étude rédigée par la juriste de l’association Dignité Animale (basée à Lyon) et le rapport d’un expert indépendant spécialiste en gestion des sols pointant des manquements, le commissaire enquêteur a rendu son avis concernant la demande extravagante de l’éleveur de visons d’Emagny.
Absolument personne n’imaginait que le commissaire enquêteur, ancien colonel de gendarmerie, émettrait un avis favorable face à une demande aussi énorme émise par un éleveur multirécidiviste qui ne s’est que trop rarement préoccupé des lois, et encore moins de l’environnement.
> Voir ses conclusions bit.ly/2vlYzke ou le rapport complet bit.ly/2uC4Mv1
Notre droit de réponse
Nous diffusons aujourd’hui nos critiques à l’égard de l’avis favorable du commissaire enquêteur, afin de mettre en exergue les points abordés de manière extrêmement succincte par ce dernier.
> Contestation consultable en ligne : bit.ly/2uGAQNV
Il paraît impensable qu’en France, en 2017, l’environnement soit ainsi relégué au second plan face à un élevage intensif source de souffrances intenses pour les animaux, dont les rejets ne sont pas maîtrisés, au bilan carbone désastreux et qui ne profite qu’à 3 personnes.
> Résumé du rapport d’expertise sur le risque de pollution en ligne : bit.ly/2udrVTl
La mobilisation va s’amplifier
Face à cette décision, les associations co-signataires de ce communiqué ainsi que les dizaines de milliers de partisans qui nous suivent en France et à l’étranger, ne laisseront jamais faire sans s’opposer devant une telle injustice. Des recours et actions militantes seront envisagées dans le cas d’un avis final favorable. Notre souhait ultime est que la France interdise tout élevage d’animaux à fourrure, comme l’ont déjà fait de nombreux pays (voir cet article).
> DOSSIER COMPLET EN LIGNE (TOUTES LES PJ) : bit.ly/2uLy4rI
SIGNATAIRES DU COMMUNIQUÉ
• Nicolas Duhamel, Président Association ANIMALTER
• Jacqueline Pelerins, Juriste Association DIGNITÉ ANIMALE
• Fabien Robert, Président Association COMBACTIVE
Virginie Vernay, Présidente Association HUMANIMO
• Natacha Harry, Présidente de la SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES ANIMAUX (SPA)